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DOMINIQUE EDOUARD, FORMATEUR, NOUS RACONTE SON MÉTIER

ELODIE VANIER Écrit par ELODIE VANIER , le 09 juin 2015

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DOMINIQUE EDOUARD, FORMATEUR, NOUS RACONTE SON MÉTIER

Alors qu’il a intégré Allodiagnostic en tant que diagnostiqueur immobilier il y a 10 ans, Dominique Edouard est également aujourd’hui référent technique pour la région Atlantique et formateur pour les nouveaux arrivants. Chaque diagnostic a sa formation et son formateur. Explication du métier avec Dominique Edouard, formateur depuis 2013.

 

Bonjour Dominique. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Quel a été votre parcours professionnel avant d’intégrer Allodiagnostic ?

J’ai 43 ans et j’ai intégré Allodiagnostic en 2005 en tant que diagnostiqueur immobilier. Après l’obtention d’un bac Génie Civil et d’un BTS Travaux publics j’ai travaillé dans plusieurs domaines et notamment dans le service “Voiries et Réseaux Divers”. Voilà maintenant 10 ans que je travaille chez Allodiagnostic. J’ai d’abord intégré la société en tant que diagnostiqueur immobilier puis en 2012 je suis devenu référent technique de la région Atlantique qui compte les quatre départements bretons, la Loire-Atlantique et la Vendée.

 

Depuis quand êtes vous formateur chez Allodiagnostic et quelles sont vos spécialités ?

Je suis devenu formateur plomb et gaz, en plus de mon statut de diagnostiqueur et de ma casquette de référent technique, en 2013. D’ailleurs je suis également PCR (personne compétente en radioprotection) et chaque année je reforme les diagnostiqueurs à l’utilisation de l’appareil radioactif nécessaire à la réalisation du diagnostic plomb. Dans chaque région, un diagnostiqueur est désigné pour s’occuper de cette mise à jour. On suit un enseignement spécifique pour sensibiliser aux risques inhérents à l’utilisation d’une machine radioactive. Cette reformation annuelle est une obligation réglementaire.

 

Comment se déroule une formation diagnostiqueur immobilier ?

Le nombre de diagnostiqueurs que l’on a en formation varie en fonction des embauches. En ce moment, et comme je suis également en alternance avec Lisa Turck, j’anime globalement une par mois. A chaque session nous avons environ une dizaine de diagnostiqueurs.

 

Chacune des formations théoriques dure 3 jours. On y aborde la réglementation des diagnostics et on présente théoriquement la façon dont ils doivent être réalisés. En parallèle à ces temps d’enseignement, les futurs diagnostiqueurs suivent des cours pratiques avec leur tuteur qui leur permettent de mettre en pratique ce qu’ils ont appris. Ils passent ensuite leurs examens auprès d’I.Cert, l’organisme de certification avec qui nous travaillons.

 

Chaque certification est valable pendant 5 ans mais entre temps la réglementation et nos process évoluent. Pour que les diagnostiqueurs soient toujours au courant de ces potentiels changements, nous réalisons toutes les semaines des points techniques. Ils permettent de mettre à jour les connaissances de tous les professionnels du diagnostic.

 

Qu’est ce qui vous passionne et motive dans le fait d’être formateur ?

Je suis devenu formateur avant tout pour partager mes connaissances et mon expérience avec les nouveaux diagnostiqueurs. C’est ce passage de compétences qui me motive aujourd’hui. J’essaye de partager ma passion pour le diagnostic aux personnes qui nous rejoignent. Ces nouveaux diagnostiqueurs sont souvent dotés d’une expérience dans le bâtiment mais n’ont pas de connaissances particulières du métier. Ils passent alors toutes les formations diagnostiqueur immobilier (amiante, plomb, gaz, termites, électricité) pour devenir des professionnels du diagnostic.

 

Le but de tout cela pour moi c’est d’avoir la joie qu’ils réussissent et qu’ils restent dans le métier. C’est très intéressant de connaître les résultats et j’encourage toujours mes “élèves” à me les transmettre. Avec ceux qui n’ont pas réussi leur examen du premier coup je retravaille les points qui ont bloqué la réussite.

 

Quelles sont, d’après vous, les qualités d’un bon formateur diagnostic ?

Il faut indéniablement savoir animer pour rendre ces formations théoriques aussi intéressantes que possible. Souvent c’est la partie sur le terrain qui est la plus attendue mais la partie théorique est primordiale pour connaître la réglementation sur le bout des doigts. Un bon formateur doit savoir faire participer ses interlocuteurs. En tout cas j’essaye toujours d’aller vers eux au maximum.

 

Au fur et à mesure des années de formations j’ai pris plus d’assurance et je sais désormais mieux animer mes cours. J’ai d’ailleurs reçu une formation sur le management qui a été très intéressante et bénéfique pour moi.

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